La récente envolée du Bitcoin à plus de 120 000 $ a transformé Satoshi Nakamoto, fondateur anonyme de la crypto, en un des individus les plus fortunés de la planète. Malgré son absence totale de transactions, ses montants colossaux en BTC ont propulsé son patrimoine virtuel au niveau des plus grandes fortunes mondiales. Retour sur ce phénomène fascinant qui brouille les frontières entre réalité et légende.
1,1 million de BTC évalués à plus de 130 milliards de dollars
Les dernières données de marché estiment la fortune de Satoshi à environ 1,096 million de BTC. Avec un Bitcoin à près de 122 000 $, cela représente une valeur estimée à plus de 130 milliards de dollars, selon Arkham Intelligence. Même sans aucun mouvement de portefeuille depuis des années, ce trésor dormant le place à la 11ᵉ position des plus grandes fortunes mondiales, devant des figures comme Michael Dell.

Pourquoi n’est-il pas officiellement catalogué ?
Malgré cette richesse théorique, Satoshi ne figure pas dans les classements officiels comme ceux de Forbes. En effet, ces listes excluent les actifs détenus dans des portefeuilles anonymes ou non vérifiables publiquement. D’autre part, chaque Bitcoin non dépensé représente un patrimoine fluctuant ; son statut dépend donc entièrement des cours, instables par nature.
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Jusqu’où peut-il encore monter ?
Avec un rallye Bitcoin explosif, son rang pourrait encore grimper : certains analystes estiment qu’un cours à 370 000 $ par BTC permettrait à Satoshi de détrôner des géants comme Elon Musk et devenir la personne la plus riche du monde .
Même sans atteindre ce sommet, les projections basées sur une croissance annuelle de 50 % positionnent son actif au top 2 mondial d’ici 2026.
Le phénomène Nakamoto est unique. Un anonymat absolu allié à une influence financière sans égal. Tant que ses BTC restent intacts, il incarne le pouvoir symbolique du Bitcoin et de la décentralisation. Une légende moderne, mi-mythologique, mi-économique, qui interroge nos repères sur la richesse, l’identité et le rôle inédit des actifs numériques dans l’économie mondiale.
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