Le staking est devenu l’un des moyens les plus populaires pour les détenteurs de cryptomonnaies de générer des revenus passifs. Au lieu de simplement conserver ses tokens dans un portefeuille, le staking permet de les mettre au service du réseau et d’être récompensé en retour. Si l’idée peut sembler technique au premier abord, elle est en réalité accessible à tous. Dans cet article, nous vous expliquons simplement ce qu’est le staking, quelles cryptos peuvent être stakées, quels sont ses avantages, ses risques, et comment s’y lancer en toute sécurité.
Qu’est-ce que le staking ?
Le staking est un mécanisme utilisé par certaines blockchains pour sécuriser leur réseau et valider les transactions. Contrairement au minage, qui repose sur la puissance de calcul (comme dans Bitcoin), le staking repose sur un système appelé Proof of Stake (preuve d’enjeu).
Concrètement, un utilisateur va verrouiller une certaine quantité de cryptomonnaies dans un portefeuille ou via une plateforme pour participer à la validation des blocs de la blockchain. En échange de cette participation, il reçoit des récompenses, souvent sous forme de la même cryptomonnaie que celle mise en staking.
Plus vous mettez de crypto en jeu, plus vous avez de chances d’être choisi pour valider un bloc et donc de gagner des récompenses. Le staking est donc à la fois un outil de sécurisation pour la blockchain, et une source de rendement pour les utilisateurs.
Exemple simple
Staker 1 ETH sur Ethereum revient à « verrouiller » cet ETH pour contribuer à la sécurité du réseau. En échange, vous recevez régulièrement une petite quantité d’ETH en plus, comme une forme d’intérêt.
Estimer la rentabilité du staking
Le staking consiste à verrouiller ses crypto-actifs pour participer à la validation du réseau et toucher des récompenses régulières. Ces gains sont généralement exprimés en pourcentage annuel (APY) et varient fortement selon la blockchain choisie.
Par exemple, Actuellement, les rendements annuels moyens se situent entre 3 % et 4 % pour des réseaux très sécurisés comme Ethereum, tandis que d’autres projets comme Cosmos (ATOM) peuvent offrir jusqu’à 18 % d’intérêt annuel dans des environnements plus risqué. En pratique, cela signifie que staker 1 000 € en Ethereum génère environ 30 à 40 € brut par an, avant frais ou impôts.
Selon un rapport récent, le staking moyen agrégé dépasse largement le rendement des dividendes traditionnels (environ 1,35 % pour l’indice S&P 500), avec un taux moyen de 6 %, ce qui représente un écart significatif pour les investisseurs.
Il est cependant crucial de garder à l’esprit que ces taux peuvent varier selon plusieurs facteurs :
- Le niveau de commission ou de frais prélevés par les plateformes ou validateurs (staking-as-a-service, pools, CEX).
- Le lock-up imposé (durées de blocage, périodes de déblocage) qui peut limiter la flexibilité en cas de baisse des marchés.
- Les risques liés à la volatilité des cryptomonnaies elles-mêmes, qui peuvent réduire la valeur réelle des récompenses reçues.
Simulateur de rendement Staking
💰 Total final : 0.00€
Avec quelles cryptomonnaies faire du staking ?
Le staking n’est pas possible avec toutes les cryptomonnaies. Il est réservé aux projets qui utilisent un consensus de type Proof of Stake (PoS) ou l’une de ses variantes (DPoS, NPoS, etc.).
Parmi les cryptos les plus populaires que l’on peut staker, on retrouve :
- Ethereum (ETH) depuis sa transition vers Ethereum 2.0
- Solana (SOL), qui utilise un mécanisme rapide et efficace
- Cardano (ADA), qui propose un staking accessible à tous
- Polkadot (DOT), avec un système de nomination (NPoS)
- Tezos (XTZ), connu pour son « baking », une forme de staking
- Avalanche (AVAX), performant et de plus en plus adopté
Certaines cryptos proposent un staking direct depuis un portefeuille (comme Ledger, Trust Wallet…), tandis que d’autres passent par des plateformes centralisées (Binance, Coinbase, etc.) ou des protocoles DeFi.
Quels sont les avantages du staking ?
Le staking attire de plus en plus d’investisseurs car il offre plusieurs avantages intéressants, à la fois sur le plan financier et technologique.
D’abord, le principal avantage est la possibilité de générer des revenus passifs. En mettant vos cryptomonnaies en staking, vous recevez des récompenses régulières, souvent sous forme de la même crypto. Cela ressemble à des intérêts, un peu comme un livret d’épargne… mais avec des rendements souvent bien plus élevés (allant de 4 % à 20 % selon la crypto et la plateforme utilisée).
Ensuite, le staking est généralement moins énergivore que le minage. Il ne nécessite pas d’équipement informatique coûteux ni de consommation électrique importante. C’est donc une solution plus écologique, qui s’aligne avec les objectifs de durabilité du Web3.
Autre point fort, certaines plateformes permettent de faire du staking flexible, ce qui signifie que vous pouvez retirer vos fonds à tout moment, sans période de blocage.
Enfin, le staking permet de soutenir activement un réseau blockchain. En participant au processus de validation des transactions, vous aidez à sécuriser et faire fonctionner un système décentralisé.
Voir aussi : Qu’est-ce qu’une Ethereum Improvement Proposal (EIP) ?
Quels sont les risques du staking ?
Bien que le staking puisse sembler attractif, il comporte aussi des risques à ne pas négliger, surtout pour les débutants.
Le premier risque est celui du blocage de vos fonds. Sur certaines blockchains, les cryptos mises en staking sont verrouillées pendant une période donnée (appelée période d’unbonding). Cela signifie que vous ne pouvez pas les retirer immédiatement si vous avez besoin de liquidité.
Autre risque : la volatilité des prix. Même si vous gagnez des intérêts en crypto, la valeur de cette crypto peut chuter fortement. Un rendement de 10 % ne compense pas une baisse de 50 % du cours, ce qui peut entraîner une perte en valeur réelle.
Il existe aussi des risques liés à la plateforme choisie. Si vous passez par un exchange centralisé ou un protocole DeFi mal sécurisé, vos fonds peuvent être exposés à des bugs, des piratages ou même des faillites (comme ce fut le cas avec FTX).
Enfin, si vous êtes validateur vous-même (c’est rare, mais possible), un mauvais comportement technique (erreur de connexion, double validation…) peut entraîner une pénalité voire la perte d’une partie de vos fonds, c’est ce qu’on appelle le slashing.
Conseil : Toujours bien se renseigner sur la durée de blocage, la fiabilité de la plateforme, et ne jamais staker plus que ce que vous êtes prêt à conserver à moyen ou long terme.
Comment faire du staking ?
Faire du staking est aujourd’hui à la portée de tous, même sans compétences techniques. Il existe plusieurs méthodes selon ton niveau, ta crypto et la plateforme utilisée. Voici les principales étapes pour commencer simplement :
Choisir une cryptomonnaie compatible
Tout d’abord, il faut posséder une cryptomonnaie éligible au staking, comme Ethereum (ETH), Cardano (ADA), Solana (SOL), ou encore Tezos (XTZ). Chaque crypto a ses propres règles et rendements.
Définir ton mode de staking
Il existe deux grandes manières de faire du staking :
Le staking via une plateforme centralisée : c’est la méthode la plus simple. Des plateformes comme Binance, Coinbase, Kraken ou Bitpanda proposent du staking « automatique ». Tu n’as qu’à déposer tes cryptos et activer l’option de staking.
👉 Avantage : très facile. Inconvénient : tu ne contrôles pas tes clés privées.
Le staking via un portefeuille décentralisé (non-custodial) : tu peux staker directement depuis un wallet comme Ledger, Trust Wallet, Keplr, Yoroi ou MetaMask (pour ETH via Lido, Rocket Pool…).
👉 Avantage : tu gardes le contrôle de tes fonds. Inconvénient : demande un peu plus de configuration.
Choisir un validateur ou une pool
Dans les systèmes décentralisés (comme Cardano ou Solana), tu devras choisir une pool de staking ou un validateur à qui déléguer tes cryptos. Plus la pool est fiable et bien gérée, plus tes récompenses seront régulières.
Confirmer la mise en staking
Une fois le montant défini et le validateur sélectionné, tu valides la transaction (qui génère parfois des frais minimes). Tes cryptos sont alors mises en staking, et tu commences à recevoir des récompenses périodiques (souvent toutes les 5 à 7 jours selon les blockchains).
Suivre ses récompenses
La plupart des plateformes ou portefeuilles affichent tes gains en temps réel ou te permettent de les réclamer manuellement. Certaines cryptos ajoutent les récompenses automatiquement à ta balance (c’est ce qu’on appelle le staking composé).
Exemple simplifié :
Tu détiens 50 SOL sur ton wallet Phantom. Tu choisis un validateur dans la liste, tu cliques sur « Stake », et c’est parti. Tes SOL restent sur ton portefeuille, mais ils participent au réseau et te rapportent environ 6 % par an.

FAQ — Les questions les plus fréquentes sur le staking crypto
– des frais de réseau pour initier ou retirer le staking ;
– une commission prise par la pool ou le validateur sur les récompenses (en général entre 5 et 10 %).
Laisser un commentaire