Et si vos NFT pouvaient travailler pour vous ? Contrairement à l’idée répandue selon laquelle les NFT ne servent qu’à collectionner des images numériques, certains d’entre eux permettent en réalité de générer des revenus passifs. Que ce soit grâce à des mécanismes de staking, de royalties, de revenus partagés ou encore de jeux « play-to-earn », les possibilités sont nombreuses.
Mais comment ça fonctionne concrètement ? Est-ce vraiment rentable ? Et surtout, comment éviter les arnaques ?
Dans cet article, vous découvrirez 6 stratégies concrètes pour générer automatiquement de l’argent avec vos NFT, tout en comprenant les risques et les bonnes pratiques à adopter.
Le staking de NFT
Le staking est une méthode courante pour générer des revenus passifs avec la crypto, et il existe aussi pour les NFT.
Le principe est simple : vous verrouillez vos NFT sur une plateforme ou un contrat intelligent, et vous recevez en échange des récompenses régulières, souvent en tokens natifs du projet. Cela permet au projet d’assurer une forme de rareté ou de stabilité de son offre, et à vous de percevoir un rendement.
Par exemple, des collections comme CyberKongz, Mutant Cats, ou encore Wolf Game proposent des options de staking avec des gains en tokens utilisables au sein de leur écosystème.
👉 Le rendement varie selon plusieurs facteurs : la rareté du NFT, la durée de blocage, le volume d’utilisateurs, etc.
Royalties automatiques sur la revente de NFT
L’un des grands avantages des NFT pour les créateurs, c’est la possibilité de toucher automatiquement des royalties à chaque revente de leur œuvre, même des années après la première vente. Cette fonctionnalité, inscrite directement dans le smart contract du NFT, permet de générer des revenus passifs continus sans effort supplémentaire.
Par exemple, si un créateur définit une royalty de 5 %, il recevra 5 % du montant à chaque fois que le NFT est revendu sur une place de marché compatible, comme OpenSea, LooksRare ou Rarible.
Ce mécanisme a permis à des artistes comme Beeple ou Fewocious de générer des millions de dollars… après la vente initiale.
Mais ce système n’est pas réservé aux grands noms. N’importe quel créateur ou collection peut l’activer, à condition de bien configurer son contrat ou de passer par des plateformes qui le permettent.

💡 À noter : certaines marketplaces (comme Blur ou X2Y2) ne respectent pas toujours les royalties par défaut, ce qui a fait débat dans la communauté. Il faut donc bien choisir la plateforme si l’on compte sur ce levier de revenus.
Mettre en location son NFT : l’émergence du NFT renting
Si vous possédez un NFT utilitaire (comme un pass de jeu vidéo, un accès à une plateforme ou un objet virtuel), vous pouvez le mettre en location et générer ainsi un revenu passif sans le vendre.
Certaines plateformes comme ReNFT, Double Protocol ou encore IQ Protocol permettent à des propriétaires de prêter leurs NFTs à d’autres utilisateurs moyennant une rémunération en crypto. C’est particulièrement utile dans le secteur du GameFi, où certains objets ou personnages NFT peuvent être indispensables pour progresser dans le jeu ou accéder à certains tournois.
Cela fonctionne généralement grâce à un smart contract qui bloque le NFT pendant la durée de la location tout en garantissant le versement des frais de location. Cela évite aussi le risque de vol ou de non-retour de l’actif.
💡 À noter : certaines plateformes offrent des modèles de location avec ou sans collatéral (garantie), ce qui permet de s’adapter à votre niveau de risque.
Plateforme | Type de NFT | Location avec collatéral | Blockchain |
---|---|---|---|
ReNFT | Jeux, art | Oui | Ethereum, Polygon |
Double Protocol | GameFi, Métavers | Non | BSC, Ethereum |
IQ Protocol | Abonnements, accès | Non | Solana, Polygon |

Les NFT fractionnés (fractional NFTs)
Les NFT peuvent aussi être fractionnés pour permettre à plusieurs personnes d’en posséder une part et d’en tirer des bénéfices proportionnels. Cela ouvre l’accès à des NFT très coûteux (comme des œuvres d’art numériques ou des biens immobiliers tokenisés) à un public plus large, tout en permettant la distribution de revenus passifs.
Le principe est le suivant : un NFT est verrouillé dans un smart contract qui émet en échange plusieurs jetons fongibles représentant une part du NFT. Ces jetons fractionnés peuvent être vendus, échangés ou stakés pour obtenir des récompenses.
Par exemple, une œuvre numérique vendue 100 000 $ peut être fractionnée en 1 000 parts de 100 $, chacune générant des revenus si l’œuvre est utilisée dans une exposition virtuelle ou louée.
Cela introduit une forme de revenu passif par co-propriété, sans avoir besoin de détenir l’intégralité du NFT.
Toucher des dividendes avec des NFT adossés à des actifs réels
Tous les NFT ne sont pas uniquement des images numériques. Certains projets associent leurs NFT à des actifs physiques ou financiers, comme de l’immobilier, des actions tokenisées ou même des obligations. Ces NFT permettent alors de percevoir des revenus réguliers sous forme de dividendes, souvent en stablecoins ou en tokens du projet.
Exemple concret : Des plateformes comme RealT proposent des biens immobiliers tokenisés aux États-Unis. Chaque NFT représente une part de propriété d’un bien locatif. En tant que détenteur, vous recevez automatiquement une fraction des loyers perçus chaque semaine, généralement en USDC.
Avantage : vous accédez à l’investissement immobilier ou financier dès quelques dizaines d’euros, avec une gestion entièrement automatisée via la blockchain.
Profiter des royalties en tant que créateur de NFT
Lorsque vous créez un NFT et que vous le mettez en vente sur une marketplace comme OpenSea ou Rarible, vous pouvez définir un pourcentage de royalties. Cela signifie que chaque fois que le NFT est revendu sur le marché secondaire, vous touchez automatiquement une commission. C’est un moyen de générer des revenus passifs à vie… tant que votre création continue à circuler.
Exemple concret : Un artiste digital vend un NFT pour 100 €. Il définit des royalties à 10 %. Si ce NFT est ensuite revendu à 1000 €, il reçoit 100 € sans rien faire. Plus le NFT gagne en popularité, plus les reventes peuvent se multiplier.
💡 À noter : certaines blockchains comme Ethereum prennent mieux en charge ce système que d’autres. Des évolutions récentes sur OpenSea ont toutefois modifié le fonctionnement des royalties automatiques, ce qui pousse les créateurs à privilégier des plateformes plus favorables.
Participer à des protocoles DeFi adossés à des NFT (staking, lending, farming)
Dans certains cas, des projets Web3 permettent de staker ou prêter vos NFT pour générer des rendements passifs, un peu comme dans la finance décentralisée classique.
Staking de NFT
Certains jeux ou projets (comme Axie Infinity ou The Sandbox) permettent de bloquer vos NFT dans un smart contract pour obtenir en échange un rendement régulier en tokens natifs. C’est une sorte de « compte rémunéré » basé sur l’utilité de votre NFT.
Prêt ou emprunt (NFT lending)
Des protocoles comme NFTfi, BendDAO ou JPEG’d permettent d’utiliser vos NFT comme collatéral pour emprunter de la crypto… ou, à l’inverse, de fournir de la liquidité à d’autres utilisateurs en échange d’un taux d’intérêt.
💡 Ces mécanismes sont encore jeunes et parfois risqués : il est essentiel d’évaluer la liquidité du marché secondaire du NFT et les conditions de liquidation avant de s’engager.
Avant de vous lancer dans l’achat de NFT pour générer des revenus passifs, il est essentiel d’évaluer votre potentiel de rendement. Ce simulateur interactif vous permet d’estimer combien vous pourriez gagner en fonction de la valeur de votre NFT, du rendement mensuel attendu (staking, location, royalties…) et de la durée de détention. Une aide précieuse pour prendre des décisions éclairées et éviter les investissements hasardeux.
Simulateur : Revenus passifs NFT
💡 Rendement basé sur la location, le staking ou les royalties générées.
Le NFT farming : faire fructifier ses NFT via des rendements
Le NFT farming, aussi appelé yield farming NFT, est une pratique issue de la DeFi qui permet de générer des revenus passifs en bloquant ou en stakant ses NFT sur des protocoles spécifiques. En échange de ce verrouillage, l’utilisateur reçoit des intérêts ou des tokens de récompense.
Concrètement, certaines plateformes comme NFTX, Charged Particles ou encore Binance NFT permettent aux détenteurs de NFT de :
- les déposer dans un pool pour en tirer un rendement,
- les utiliser comme collatéral dans un protocole de prêt,
- ou encore de les transformer en NFT « chargés » contenant d’autres tokens générant des intérêts (dans le cas de Charged Particles).
Le rendement dépend du protocole et du type de NFT utilisé. Les gains peuvent être intéressants, mais les risques ne sont pas à négliger : perte de valeur du NFT, risque de liquidation, failles de smart contract, etc.
Les NFT, une porte ouverte vers des revenus passifs concrets
Les NFT ne sont plus seulement des images de profil ou des objets de spéculation. Grâce à l’évolution rapide de l’écosystème Web3, ils deviennent de véritables vecteurs de revenus passifs. Staking, royalties, rent-sharing, jeu, location… les stratégies se multiplient et s’adaptent à tous les profils d’investisseurs, du débutant au collectionneur aguerri.
Mais attention : toutes les promesses ne se valent pas. Avant de miser sur un NFT en espérant en tirer un revenu automatique, il est essentiel de vérifier la solidité du projet, la liquidité du marché secondaire et la transparence du smart contract.
👉 En combinant stratégie, recherche et bon sens, les NFT peuvent devenir un levier intelligent de diversification patrimoniale dans l’univers crypto.
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